Les circonstances aléatoires d’un métier saisonnier dans l’outdoor m’ont conduit ce jour de décembre chez Webmecanik pour une assistance administrative sur la facturation en priorité, et pour développer dans un 2e temps ma fibre de rédactrice dans un domaine autre que le blog de voyage.
Non pas que je nourrisse une vocation secrète pour les factures et les recouvrements, mais une opportunité de remettre un pied dans le milieu de l’entreprise après des années d’activité indépendante.
Dès les 1ères minutes, après présentation de toute l’équipe fort sympathique, c’est le choc.
Pas un choc thermique évidemment, pour moi la fille des montagnes habituée aux caprices du thermomètre et du baromètre, mais un double choc numérique et sémantique.
Numérique parce que je me retrouve en deux temps, trois mouvements, équipée d’un laptop doté d’une multitude d’outils, dont pas moins de trois servant à communiquer avec les autres membres de l’équipe !
Une boîte mail, c’est l’évidence, un logiciel de gestion de projets – dont les intitulés me parlent autant que lorsque je tente de déchiffrer les paquets de soupe miso – et un compte Skype.
En fait ce n’est pas Skype en lui-même qui m’interpelle, puisque je l’utilise déjà à des fins personnelles, mais plutôt son usage ici dans cet open space où, d’un coup d’oeil, je vois instantanément toute l’équipe !
Je comprends vite que la proximité physique d’un open space n’autorise pas toujours une communication verbale directe, chacun étant plongé, concentré dans ses tâches.
D’où l’adoption du modus operandi qui prévaut pour poser mes questions de nulle-du-webmarketing à celui ou celle qui se trouve à, approximativement, 1 mètre de moi : c’est quoi un portail communautaire ? Quid du marketing automation ? Pourquoi le compte du client X est associé à un client Y ?
Venons-en au choc sémantique (ou la métaphore du sachet de soupe miso).
Relevant le nez de tous les onglets et tableaux entre lesquels je navigue, j’attrape au vol des bribes de conversation entre mes collègues : On en est où des templates de la LP ? La facturation par BU est-elle à jour ? Les leads sont-ils qualifiés ? On se réunit pour un planning poker….
Un instant perplexe, je me reprends vite : hey la LP, mais je connais ! On en a aussi à l’école de ski, c’est la Leçon Particulière !
La BU, mais ouiiiii j’y étais souvent à la fac !
Bon, sans rire, j’ai comme l’impression d’avoir atterri sur une autre planète, celle de la soupe miso !!!
Je griffonne tous les mots que je ne connais pas pour en chercher la signification ou demander à mes collègues toujours prêts à partager leurs connaissances et leur web culture.
Je me retrouve même avec le dico du web sur ma table de chevet !
J’assiste à une réunion…. euh pardon un Release Planning, avec pour objectif perso de comprendre par moi-même (c’est qu’on est une grande fille maintenant) les grandes lignes du sujet, et oui une sportive ça aime les challenges !
Je m’accroche pendant plus de 2h pour ne pas perdre le fil, je note, j’observe, je questionne et j’apprends !
Oh yesss j’ai survécu, je suis finisheuse du Release Planning, il est où mon t-shirt que je puisse l’arborer fièrement à la machine à café ?
Rapidement et grâce à l’ouverture d’esprit et de partage du team Webmecanik, l’univers du marketing digital me devient plus familier et m’offre même une 1ère opportunité d’exercer ma plume en co-rédigeant un article sur les bonnes pratiques pour convertir les visiteurs en clients.
Alors s’il est bien un terme qu’il n’est nul besoin de traduire et qui illustre parfaitement mon intégration chez Webmecanik, c’est celui d’Open Company !
